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Passionnée depuis toujours par le textile j'ai longtemps joué avec tissus, laines et fils à travers le tissage, la teinture, le patchwork, la broderie et plus récemment l'art textile.
Mais depuis deux ans un monde nouveau m'est apparu: le mixed-media. A moi tubes de peinture, gesso, tampons et pochoirs. Je suis tombée dans le chaudron. Une découverte qui a transformé mon atelier en véritable capharnaüm où ma machine à coudre côtoie le heat gun et les tissus flirtent avec les papiers. Tout un univers où la couleur règne en maître pour mon plus grand plaisir. Cool!

mercredi 21 octobre 2015

Ecoprint... ou pas

Depuis le début de l'été presque toutes mes copines se sont mises à faire de l'ecoprint. Je trouvais le travail intéressant, et les impressions obtenues étaient souvent très réussies. J'étais attirée par cette technique mais n'avais pas le courage de me lancer toute seule dans l'aventure. Il fallait que j'étudie la technique  avant de sortir mon chaudron :).
Mais une amie est venue me rendre visite et m'a tout de suite persuadée d'essayer sans plus tarder.... C'était très facile, disait-elle, surtout que j'avais tout sous la main. Et c'est vrai que la technique n'est pas compliquée. Il faut que j'approfondisse mes connaissances sur les plantes contenant du tanin, sur les mordants et autres produits à utiliser, mais je reconnais que mon premier essai m'a impressionnée et conquise. Je suis devenue une adepte  et je vais m'y remettre dès le printemps prochain.
Par contre, quand on parle d'ecoprint.... je ne suis pas persuadée que le terme "éco"(écolo) soit approprié. Car on utilise des produits qui ne sont pas si naturels que ça.
Pour ma part je n'ai pas utilisé du tout de mordant (comme l'alun)  sur mes tissus. J'ai simplement humidifié mon tissu (un vieux drap bien épais), j'y ai posé mes différentes feuilles (sumac et eucalyptus), enroulé le tout pour faire des petits fagots (ficelés comme un rôti) et mis tous mes paquets à cuire dans de l'eau et du sulfate de fer.
Après "cuisson" j'ai laissé macéré pendant toute une nuit et le lendemain j'ai défait la ficelle.
Et là, j'ai poussé des Oh... et des Ah.... d'émerveillement. Les impressions étaient très nettes, surtout en ce qui concerne le sumac. C'était de la magie.
Voici quelques photos du tissu encore mouillé.  Les impressions paraissent bleues sur les photos mais en réalité elles étaient bien noires.



 






Après rinçage des tissus dans de l'eau claire additionnée de lessive de soude, les tissus (mouillés) sont apparus ainsi .... certains avec des marques vertes. 





Et après séchage et repassage, voici à quoi ressemblent mes tissus. Les marques vertes ont complètement disparu.








J'ai plein d'idées quant à l'utilisation de ces tissus. Yapuka... ;-)

7 commentaires:

  1. Tres tres reussies tes ecoprint tu as superbement imité les copines ...

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  2. Finalement c'est le résultat final que je préfère! Il semble que si on utilise des tissus qui ont eu une vie précédente avec de nombreux lavages, il n'y ait pas besoin de faire un bain à l'alun. Je suis d'accord avec toi pour l'expression ecoprint et je ne l'utilise jamais devant des tiers à cause du sulfate de cuivre...
    Il aurait été dommage de laisser passer 2015 sans avoir essayé. Vivement le printemps!

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  3. J'aimais bien avec les nuances vertes mais le résultat final est génial ! Maintenant, il faut être patiente jusqu'au printemps, pour ressortir les chaudrons...

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  4. vraiment superbe ......
    dommage que ça soit si compliqué...j'aurai bien vu ça sur mon thème de la préhistoire avec les petits

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  5. Tes résultats sont réussis. J'aime beaucoup et il aurait été dommage que tu ne deviennes pas une adepte. Bisous

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  6. le sumac est vraiment bien net, c'est à retenir. Je ne me suis pas encore mise à la technique, je vais attendre le printemps.

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  7. C'est franchement très réussi.... Tu me redonnes l'envie et je viens de ramener des feuilles de Sumac à la maison pour m'y mettre à nouveau. Les feuilles d'eucalyptus sont déjà là depuis longtemps. Il suffit de les faire tremper un peu pour qu'elles retrouvent leur fraîcheur d'antan : les tanins sont dedans et ne quittent pas les feuilles parce qu'elles sèchent. Alors..... J'espère que j'obtiendrai d'aussi jolis résultats que les tiens ; j'ai les morceaux de fer qui conviendront. Ils attendent au jardin depuis un an. La rouille n'a pu que progresser encore....

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